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Aid Watch would like to thank RSF for its co-operation. The history part of this description has been reviewed after an interview with Mr Robert Ménard, Secretary-General of RSF-International and Director of RSF-France, on 10th June 2003. It was then updated and discussed in May 2008 with Vincent Brossel, the head of the Asian desk of the NGO, and in September 2010 with Jean-François Julliard, the Director. In a mail dated 26 Septembre 2008, Mr. Maxime Vivas wrote:
Votre insinuation selon laquelle mes propos devraient être "mis en perspective" avec mon "castrisme" est attentatoire à mon honneur d'écrivain et de journaliste. Elle suppose une absence d'éthique de ma part, elle induit insidieusement un manque de rigueur dans mon travail d'investigation sur RSF. J'ai écrit un livre, non pas pour défendre Fidel Castro (Cuba n'apparaît pas dans l'ouvrage avant le chapitre XXIV) mais pour démasquer une drôle d'ONG qui s'acharne sur la presse pauvre des pays pauvres et qui reçoit de l'argent d'officines écrans de la CIA. Ma sympathie va à tous les peuples du tiers monde qui cherchent à conquérir ou préserver leur indépendance et à récupérer leurs richesses naturelles. Par suite, on me verra attentif à la réalité des pays comme le Venezuela, la Bolivie, l'Equateur, le Nicaragua, etc. De surcroît, s'il est des personnes pour lesquelles j'exprime nommément ma compassion et mon soutien dans ce livre, ce ne sont pas des dirigeants cubains mais les journalistes de toutes nationalités, en danger de mort sur les champs de bataille. Je réfute, comme une diffamation, que mes écrits soient commandés par une subordination idéologique à un chef d'Etat. Je sais que le discours de RSF à mon encontre, loin de démonter mon argumentaire, se borne à me qualifier de "castriste". Je vous prie de corriger la partie de votre étude qui abonde implicitement dans ce sens. Dans "la Liberté" (quotidien suisse), Robert Ménard est allé jusqu'à se poser la question de mon financement par La Havane. Récemment le comportement de RSF contre les JO m'a inspiré plusieurs articles, sans que je devienne pour autant prochinois et maoïste. Toutes les campagnes de RSF qui s'inscrivent dans des campagnes visant à servir les intérêts des USA et de leur armée au détriment des intérêts de la France et des journalistes provoquent mon indignation épistolaire. Mon parti pris est un parti pris du cœur, canalisé par un souci constant de vérité. Si vous avez lu mon livre, vous y aurez vu ma dénonciation des propos sur la torture tenus sur France Culture par Ménard. Dire à vos les lecteurs comment se situe le secrétaire d'une organisation humanitaire sur cette question aurait été aussi utile que de m'attribuer une allégeance à un leader du tiers monde.

Translation and last update: E.B. et E.P., 17-6-2003 ; A.L., 29-9-2008 ; M.-A.M. 29-12-2013.