Les objectifs
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Le constat

Le constat

 
 

L'OBSERVATOIRE DE L'ACTION HUMANITAIRE FAIT LE CONSTAT SUIVANT : 

 
  Depuis une trentaine d'années, le mouvement humanitaire moderne a connu une formidable montée en puissance, et pas seulement en Occident.
 
  La recherche en France sur l’action humanitaire en situation de guerre est pour le moins lacunaire et dispersée, avec une visibilité bien moindre que celle de nos collègues anglo-saxons (notamment le Refugee Studies Centre à Oxford, le Humanitarian and War Project aux Etats-Unis ou le Centre for Development Research à Copenhague).
 
  Les ONG travaillant de près ou de loin dans des pays en guerre sont devenues de véritables acteurs politiques sur la scène diplomatique mondiale : des lobbies qui ont notamment œuvré à l'établissement d'une cour pénale internationale et à la signature d'un traité bannissant l'usage des mines antipersonnel.
 
  La maturité du mouvement humanitaire permet la critique extérieure sans fragiliser la cause.
 
  L'évaluation du travail humanitaire se fait surtout en interne et pose un problème de transparence. Nombre d'ONG sont, avec leurs bailleurs, à la fois juges et parties de la qualité de leurs prestations. Suivant des logiques comptables, les audits des bailleurs questionnent l'utilisation des fonds bien plus que l'impact des programmes sur les populations récipiendaires de l'aide.
 
  Les diverses composantes associatives du mouvement humanitaire sont beaucoup plus nombreuses et difficiles à étudier que les acteurs classiques de l'aide au développement, à savoir les Etats et les organisations intergouvernementales.
 
  Il paraît donc important de constituer une base de données sur les ONG.